France: un policier relayait la propagande de l’Etat islamique. « Il s’est réjoui de la mort de policiers par un jihadiste. »

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Soupçonné d'appartenir à un réseau de financement d'un émie de Daech, un gardien de la paix a été mis en examen en juin pour association de malfaiteurs terroristes. Cette semaine, il a été révoqué de la police. »Le Point » a pu avoir accès à ses procès-verbaux d'audition. L'officier de la DGSI tente de comprendre le degré d'implication du gardien de la paix dans un réseau d'aide au financement de Salaheddine Gourmat, l'un des cadres français les plus importants de Daech que les services américains considèrent comme l'un des organisateurs de l'attentat du Bataclan et du Stade de France.

« Comment avez-vous pu fournir une carte d'identité à votre frère et son complice pour qu'ils commettent des escroqueries tout en sachant que l'argent était envoyé en Syrie à des membres de l'État islamique ? » « Je ne sais pas, répond le policier, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde. C'était de la bêtise, une idiotie monumentale. J'ai fourni des moyens pour qu'ils commettent des escroqueries servant à financer la cause. Les faits parlent d'eux-mêmes. »

Les faits ? Grâce à la carte d'identité subtilisée sur un individu entendu dans le cadre d'une enquête menée par le policier radicalisé, le réseau d'escroquerie s'est alors mis en place sur le darknet et a permis de récolter plusieurs dizaines de milliers d'euros à destination de l'État islamique.

Propagande sur les réseaux sociaux

C'est dans le cadre d'une information judiciaire, confiée à la juge antiterroriste Nathalie Poux, ouverte en 2014 contre Salaheddine Gourmat, alias Abou Jihad al Munfarid, un émir français de l'État islamique, spécialisé dans le recrutement de djihadistes francophones, tué à 27 ans, par un drone américain en décembre 2016, que les services antiterroristes français se sont intéressés à ce fonctionnaire de police. Et d'abord à son frère cadet, mis en examen et incarcéré en juin 2016 pour le financement d'Ichigo Turn ou Igloo Burt, les pseudos de Gourmat sur les réseaux sociaux.

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Interpellé un an plus tard au sein même de son commissariat, le policier relayait la propagande de l'État islamique sur les réseaux sociaux en utilisant différents pseudonymes. Les enquêteurs ont découvert la haine portée à son paroxysme : le mis en cause se réjouissait notamment de l'attentat qui avait coûté la vie le 13 juin 2016 à un couple de fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines), tué, devant leur enfant, par un terroriste qui avait prêté allégeance à Daech.

À une période de sa vie, le policier a même envisagé de rejoindre les zones de combat en Syrie : « Je pense que pour rejoindre l'État islamique, il faut être en colère. La vérité, c'est que de 2014 (année de sa séparation avec sa femme, NDLR) à juin 2016 (interpellation de son frère, NDLR), j'étais en colère. Je galérais financièrement, je me disais que ma vie était un échec à 44 ans. J'étais aussi peut-être en colère contre moi-même, d'avoir raté plein de choses. J'ai pesé le pour et le contre, vu ma situation de merde à l'époque, autant servir à quelque chose... J'étais frustré par rapport à mon travail, le sentiment de ne servir à rien. »

(...)

Source

6 commentaires

  1. Posté par regardons autour de nous le

    L’islam ne recule que devant la force : Poitiers, Lépante, Vienne …

  2. Posté par poulbot le

    L’ensemble des administrations et services de l’état, armée, police compris sont gangrené par des islamistes qui n’attendent qu’un signal pour agir. Ce pays a été mis en situation de conquête par ces gens par l’arrivé de la gauche au pouvoir, par des politiciens qui ont refuser de voir l’évidence, qu’ils soient de droite ou de gauche; malheur a celui ou celle qui tirait la sonnette d’alarme, il(elle) était rapidement mis hors circuit , soit par procès soit par utilisation de l’administration soit plus radicalement lors « d’accident » savamment mis en scène . Toute personne vivant ,arrivant en France légalement est fiché de A à Z jusqu’a son ADN qui est pris soit légalement lors d’une interpellation suivi d’enquête soit illégalement lors d’examen médical.

  3. Posté par Dupond le

    ……Si vous les comparez aux soldats de la cinquieme colonne en 40 on vous traitera de parano . Lorsque le coup dur arrivera (car il arrivera) n’ayez confiance qu’en vos proches …voir tres proches ; ou que vous soyez : soyez armés . La moindre pétoire de votre grand pere peut vous sauver la vie et si vous en avez l’opportunité armez vous sous le manteau , n’ayez surtout pas confiance dans l’état (on voit actuellement de quel bord il penche)

  4. Posté par Vautrin le

    De mon temps, pour être fonctionnaire, l’impétrant subissait une enquête de police. Et j’ai toujours considéré que c’était normal. L’ortho-humanisme (ou recto-humanisme, tout dépend par quel bout on le prend) met en danger la population.

  5. Posté par jsg le

    Lui s’est fait prendre, et les soupçons vont peser sur les autres, qui pour beaucoup ne sont pas soupçonnables. Par contre s’ils sont musulmans, ce que la sacro-sainte Laïcité veut que l’on reste aveugle, et, par contre la justice devrait savoir lire… le coran et les sourates qui encouragent au meurtre…

  6. Posté par hausmann. conrad le

    Des « infiltrés pro Daesh » il doit y avoir bien d’autres. Avec nos lois contre la discrimination (mal ficelées) on va retrouver des fichés-S sur le tarmac de nos aéroports, dans des postes de police etc.Et ce n’est qu’un début car l’Islam ne recule jamais!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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