L’audit sur les Fêtes de Genève 2016 inquiète les élus en Ville
Déficit – Au Conseil municipal, la plupart des partis estiment que, sans réaction, cela pourrait favoriser l’initiative.
Le 4 mars 2018, les citoyens de la ville de Genève devront notamment se prononcer sur l’initiative populaire qui entend réduire la durée des Fêtes de Genève à quatre jours et sur le contre-projet des autorités municipales (onze jours au maximum). Dans ce cadre, les résultats catastrophiques de l’audit sur l’édition 2016 – révélés par la Tribune de Genève – [...]
Le Conseil administratif coresponsable?
Le MCG Pascal Spuhler partage ce constat. La seule différence, c’est qu’il inclut le Conseil administratif dans les responsables de la débâcle de 2016 (6 millions de déficit et une gestion opaque). «Les conseillers administratifs ont une coresponsabilité car ils ont refusé de se mouiller sur le projet de cette édition», estime le conseiller municipal. Au PDC, Alain de Kalbermatten tente de se rassurer en ajoutant que «les Genevois ne voudront tout de même pas que la ville soit un désert durant l’été. La fréquentation montre qu’ils apprécient les animations.» Sur ce point, l’UDC Pierre Scherb met en garde la population: «Si l’initiative passe, c’en sera fini des Fêtes de Genève.[...]
Une conséquence pour Ensemble à Gauche
Seul groupe à soutenir l’initiative, Ensemble à Gauche estime que cela montre où le bât blesse. «Il est évident que cela apporte de l’eau au moulin de l’initiative, toute l’eau du lac même, commente Tobias Schnebli. C’est la manière de voir les Fêtes de Genève qui pousse au gigantisme et a abouti à ce résultat.» Au niveau cantonal enfin, Pierre Maudet a réagi vivement. Il attend des explications de Genève Tourisme d’ici à la fin du mois. (TDG)
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Voir aussi :
Le Canton de Genève aura un lourd déficit en 2018
Finances – Le Conseil d’Etat présente un projet de budget prévoyant un déficit de 261 millions et annonce un plan d’assainissement.
«Ni satisfaisant ni réjouissant.» Ce sont les mots du ministre des Finances Serge Dal Busco en présentant le projet de budget 2018 du Canton de Genève. Avec 261 millions de pertes, il présente effectivement le pire déficit depuis 2012 (474 millions). A l’époque, l’assainissement de la défunte CIA (Caisse de prévoyance du personnel enseignant et des fonctionnaires de l’administration) avait nécessité une recapitalisation de 763 millions de francs.
Et cette fois? En 2018, le déficit sera plus important qu’en 2017 (79,5 millions) «en raison de conditions de départ défavorables», résume le président du Conseil d’Etat, François Longchamp. La principale est liée aux revenus. Selon les prévisions du Département des finances, ils stagnent. Certes, ils s’établissent à 8 milliards (8,032), mais au lieu de progresser au rythme allègre de 2,5% par an, comme cela a longtemps été le cas, ils diminuent de 0,2%. [...]
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GE : 82 millions d’amendes, le désastre du stade,désastre des « géants », desastre du théätre,désastre dans la circulation,la liste est interminable. Et nous continuons à payer nos impöts!
Quand l’Angleterre avait atteint un certain niveau de dette, Mr ROCKFELLER disait qu’il tenait ce pays entre ses mains.
QUAND LES FINANCIERS décident de ne plus être que des financiers, la mégalomanie les prend et ils adorent devenir les géoliers des pays endettés.
DE QUI SERAS TU DONC PRISONNIERE MA CHERE SUISSE.
IL faudra bien qu’un jour nous apprenions aux financiers qu’ils doivent seulement rester des financiers.
Etrange que les revenus du canton diminuent, alors que la population étrangère, qui est devenue majoritaire, est accueillie pour soutenir l’économie et alimenter les caisses.
A Genève, la priorité de l’Etat est de maintenir le train de vie des fonctionnaires ainsi que leurs retraites (votes assurés oblige). Rien à battre d’écraser le citoyen financièrement. Mais réjouissons nous, comme on nous le dit souvent… si autant d’européens doivent venir travailler en Suisse, c’est parce qu’on n’a pas les compétences localement, c’est donc une chance pour nous que ce haut professionnel français ait réussi à réinventer les Fêtes de Genève tout en limitant les pertes! Merci à lui, à son équipe et tous les politicards qui ont eu l’idée de le faire venir! Quel réussite!
On a été chercher un français qui ne connaissait rien à La région. Et il a osé demander ses indemnités de départ pour ce fiasco. Mieux vaut en rire