14:56 - Une bombe conçue pour exploser la nuit dernière ?
Selon les informations de LCI, les enquêteurs disposent d'images de vidéosurveillance montrant deux individus "rôdant vers 3h30 du matin autour des camions qui étaient garés là". LCI indique que le film permet de voir qu'un dispositif a commencé à prendre feu, mais qu'il s'est rapidement éteint. On voit également les deux malfaiteurs prendre la fuite.
14:47 - Les bouteilles étaient remplies de gazole
20 Minutes, qui s'appuie sur une source syndicale, confie indique que les bouteilles retrouvées sous les camions de la cimenterie étaient remplies de gazole. Ce type de carburant limitait les risques d’explosion, précise le site du journal. Les ouvriers qui ont découvert le dispositif l'ont débranché avant d'appeler les autorités.
14:35 - Des individus ont tenté de faire exploser leur "bombe"
Selon les informations de RTL, des individus ont bien essayé de déclencher une explosion "à l'aide d'un allume barbecue, mais n'y sont pas parvenu". Les bouteilles d'essence ont été laissées sur place, dans la précipitation.
14:23 - Le groupe Lafarge mis en cause pour financement de groupe terroriste
Pour rapppel, Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, est mis en cause récemment pour avoir indirectement financé des groupes armés en Syrie, dont l'organisation terroriste Etat islamique. Une instruction, confiée à trois juges, est en cours sur cette affaire, notamment pour financement d'entreprise terroriste. (AFP)
14:21 - Les bouteilles d'essence retrouvées près du canal de l'Ourq
La cimenterie Lafarge dans laquelle les bouteilles d'essence et le dispositif d'allumage ont été retrouvés se situe au Nord-est de Paris, entre le canal de l'Ourcq et le boulevard périphérique porte de Pantin.
14:13 - Une "bombe" bien moins sophistiquée que celle retrouvée dans le XVIe arrondissement
Une source proche de l'enquête a fait savoir à l'AFP que "le système d'allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n'a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz dans le 16e arrondissement".
14:11 - Les démineurs sur les lieux
"Ce sont des ouvriers qui ont découvert les bouteilles à l'occasion de leur prise de service jeudi matin", a précisé une source proche de l'enquête à l'Agence France Presse. Les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police se sont immédiatement rendus sur place. Un périmètre de sécurité a été installé.
14:08 - Des bouteilles d'essence, après des bouteilles de gaz
Cette découverte intervient quelques jours seulement après l'attentat déjoué dans le XVIe arrondissement de Paris, le week-end dernier. La catastrophe semblait alors avoir été évitée de justesse. Quatre bonbonnes de gaz, arrosées d'essence et reliées à un dispositif artisanal de mise à feu, devaient probablement exploser avant d'avoir été découvertes, vendredi soir, par un habitant qui a alerté les forces de l'ordre. Ce jeudi, un sixième suspect a été placé en garde à vue dans cette affaire, alors que cinq autre avaient déjà été interpellées.
14:06 - Une "tentative de destruction par incendie" ?
"Pour l’instant, l’enquête n’est pas confiée à la section antiterrorste de la brigade criminelle. Ça peut évoluer. Mais ce n’est pas forcément un acte terroriste, il peut aussi s’agir d’un acte malveillant", indique à 20 Minutes une source judiciaire. Le parquet vient d'ouvrir une enquête en flagrance du chef de "tentative de destruction par incendie".
Bombonnes de gaz : un homme en lien avec la Syrie impliqué dans l'attentat déjoué
On a aussi appris que parmi ces suspects, un homme aurait été en contact avec la Syrie. Il s'agit de l'individu fiché S pour radicalisation évoqué par Gérard Collomb dès mardi. Cet homme, âgé d'une trentaine d'années, et "connu pour sa fréquentation du milieu djihadiste" "ferait partie de la mouvance islamiste radicale", a indiqué un journaliste de France 2. L'homme "aurait établi des contacts avec la Syrie et consulté des sites jihadistes", précise encore la chaîne qui indique que les enquêteurs tentent désormais d'analyser les ordinateurs portables et les éléments perquisitionnés.
Ces informations semblent en tout cas confirmer une fois encore que c'est bien un attentat qui a été déjoué dans le XVIe arrondissement de la capitale. "Parmi les personnes qui ont été arrêtées, l'un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, ndlr), ça veut dire radicalisé", a déclaré le ministre sur France Inter, au lendemain de la révélation de cette enquête antiterroriste. Pour le reste, on sait des auteurs présumés de cet attentat déjoué à Paris qu'elles sont trentenaires et ont été interpellées dans plusieurs communes de l'Essonne, Arpajon, Bretigny-sur-Orge, Draveil, mais aussi Villejuif dans le Val de Marne. Elles seraient toujours en garde à vue mardi matin, selon une source proche de l'enquête.
Un attentat en préparation à Paris ? (rappel des faits)
Alertée dans la nuit de vendredi à samedi par un habitant du secteur de la porte d'Auteuil, rue Chanez, la police avait découvert deux bonbonnes dans le hall d'un immeuble et deux autres à l'extérieur, sur le trottoir. L'homme qui a donné l'alerte avait été intrigué par des bruits à l'extérieur et une forte odeur d'essence, avant de découvrir les bonbonnes. Des hydrocarbures avaient en effet été dispersés autour des bonbonnes et un dispositif de mise à feu, confectionné avec un téléphone portable relié à des fils, a également été retrouvé sur place. Selon le Point, qui a révélé l'affaire, il y aurait eu plusieurs tentatives - vaines - de mise à feu. Une information que le ministre n'a en revanche pas confirmée. Le dispositif était "parfaitement confectionné" indique l'hebdo qui cite un enquêteur. Ce dernier estime avoir "évité le pire". "C'est une chance inouïe" que les bonbonnes n'aient pas explosé, a confirmé à l'AFP une voisine de l'immeuble, qui n'a "pas dormi depuis samedi".
La cible, un immeuble d'habitation dans un quartier calme de la capitale, interroge toutefois les enquêteurs. "Est-ce que faire sauter un immeuble dans un quartier chic de Paris, c'était pas un signe que personne n'est en tranquillité et que cela ne se passe pas simplement dans la banlieue et les quartiers un peu populaires mais que cela peut se passer partout en France ?", s'est demandé Gérard Collomb. Selon le Figaro, "aucune personnalité sensible ne réside dans cet immeuble", mais les terroristes présumés ont pu confondre un homonyme d'"un associatif militant contre l'islamisme radical" habitant l'immeuble... L'affaire n'est en tout cas pas sans rappeler un autre attentat à Paris déjoué lui aussi il y a un an.
Attentat déjoué à Paris (septembre 2016)
Le 4 septembre 2016, une voiture avec cinq bonbonnes pleines de gaz, feux de détresse allumés et sans plaque d'immatriculation était découverte en pleine nuit, à quelques centaines de mètres de Notre-Dame-de-Paris. Selon les enquêteurs, elle devait servir à un attentat, manifestement manqué. François Hollande évoquait dans les jours qui ont suivi une attaque "déjouée" et "un groupe annihilé". Trois femmes âgées de 19, 23 et 39 ans ont été interpellées à Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne. Elles furent alors présentées comme "radicalisées, fanatisées" par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve. Elles "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes, et de surcroît imminentes", avait-il ajouté. Vendredi 9 septembre, le procureur de Paris, François Molins, a fait savoir que les trois jeunes femmes étaient "téléguidées depuis la Syrie par le groupe Etat islamique.Inès Madani, 19 ans, Sarah H., 23 ans, et Amel S., 39 ans, formaient alors un "commando de femmes", dont les deux plus jeunes étaient connues des services pour leur radicalisation. Elles avaient évoqué des gares de l'Essonne et de Paris, ainsi que des policiers comme cibles potentielles et envisageaient de se procurer des ceintures explosives ou de lancer des voitures contre des bâtiments, selon des sources proches de l'enquête.
Attentat déjoué à Clermont (février 2017)
Trois individus suspectés de vouloir commettre un attentat en France ont été interpellés le 21 février 2017 à Clemont-Ferrand, Marseille et en région parisienne. L'AFP écrivait à l'époque, via une source proche du dossier, que "les suspects avaient un projet et ils étaient suffisamment avancés pour que les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure décident de leur interpellation". Ils ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris. Si un individu, âgé de 31 ans, a été libéré à l'issue de sa garde à vue, deux autres hommes de 19 et 27 ans, connus des services de renseignement et soupçonnés de projeter un attentat, avaient été présentés à la justice antiterroriste en vue d'une mise en examen. Le jeune homme de 19 ans, domicilié à Marseille, était notamment en lien avec Malik Hammami, rencontré sur les réseaux sociaux. Avec son compagnon de 27 ans, dont il avait fait également connaissance sur internet, ils avaient fait part de leur volonté "de partir en Syrie ou à défaut de commettre une attaque en France".
Attentat déjoué à Montpellier (février 2017)
Quelques jours avant les arrestations à Clermont et Marseille, mi-février, quatre personnes dont une adolescente de 16 ans, ont été soupçonnées de vouloir commettre un attentat "imminent" en France, d'après le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux. Elles avaient été arrêtés à Montpellier et à Sète. Les perquisitions avaient révélé que Thomas Sauret, sa compagne Sarah et Malik Hammami, suspecté d'avoir joué un rôle de "mentor" auprès des deux jeunes gens, avaient acquis et manipulé des dizaines de grammes de TATP, un explosif artisanal puissant, prisé des jihadistes, et du matériel utilisé pour la fabrication d'engins explosifs. Un projet d'attentat "contre un lieu touristique parisien ou un lieu de fête montpelliérain", avait alors été évoqué.
Attentat déjoué à Marseille (avril 2017)
Le 18 avril 2017, à cinq jours du premier tour de la présidentielle, deux hommes soupçonnés de préparer un attentat ont été arrêtés à Marseille par la DGSI. Les deux individus, Clément Baur, 23 ans, et Mahiedine Merabet, 29 ans, de nationalité française, avaient l'intention de passer à l'acte "dans les tout prochains jours", a indiqué alors le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl. Les photos des deux suspects, radicalisés et fichés S depuis 2016 et 2015, avaient été distribuées la semaine précédente aux services de sécurité des candidats. Les suspects avaient effectué sur Internet "un certain nombre de recherches tous azimuts", "notamment en lien avec le Front national". Lors d'une perquisition dans un "appartement conspiratif" du IIIe arrondissement de Marseille, les enquêteurs sont tombés sur un impressionnant arsenal : "un fusil-mitrailleur Uzi 9 mm" et deux armes de poing, "des boîtes de munitions", "un sac de boulons" a détaillé le procureur. Ils ont aussi découvert dans ce "petit appartement d'étudiant" "3 kilos de TATP", un explosif instable prisé des jihadistes du groupe EI, ainsi qu'"une grenade artisanale constituée de 250 grammes de TATP". Au mur de l'appartement, étaient accrochés un plan de Marseille et des photos d'"enfants morts, victimes de guerre, de bombardements ou d'exactions". Selon une source proche de l'enquête, "ils cherchaient à impacter la période" de campagne électorale.
Source
Cela me remplit d’aise, chaque fois qu’un attentat échoue !
Info – Que ce passe-t-il à Delémont au centre HES vers la gare ? 3 personnes interpellées par une dizaine de policiers, dont plusieurs munis d’équipements d’élite !!! On en sait pas plus pour le moment. Infos à suivre…
Même à Delémont on est plus tranquille ?! Ca deviens n’importe quoi !
https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20171005-Intervention-policiere-a-Delemont.html
‘On a aussi appris que parmi ces suspects, un homme aurait été en contact avec la Syrie.’
N’oublions pas que les gens en charge de notre sécurité sont les mêmes qui nous disent que les migrants sont une ‘opportunité’ et de pas s’inquiter en ce qui concerne les consequences: ‘wir schaffen das!’
N’oublions pas que Macron a ses meilleurs hommes sur ces ‘faits divers’ commis pas des ‘dérangés!’
https://www.youtube.com/watch?v=CzycofSj7EM
http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-eglise-sainte-croix-vous-connaissez-bfm-tv-je-suis-jesus-05-10-2017-248192?utm_source=Twitter%20PO&utm_medium=&utm_campaign=