Migrants : l’impasse

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Il n’y a plus que le pape qui prêche pour le « Accueillons-les tous ». Merkel comme Macron rétropédalent. Mal et beaucoup trop tard.

Des dizaines de migrants qui débarquent en plein jour au milieu des baigneurs sur une plage touristique : la scène ne se passe ni en Italie ni en Grèce mais cet été en Espagne. Et elle s’est répétée : une douzaine de migrants déposés par des passeurs en jet-ski dans les eaux territoriales de l’enclave de Ceuta, une quinzaine de migrants accostant sur un canot pneumatique à Cadix, en Espagne et se précipitant sur le rivage.

Selon le journal espagnol en ligne El Confidential, il y a eu autant d’arrivées dans cette région au premier trimestre 2017 que pendant l’ensemble de l’année 2016 (8 183 migrants d’après un bilan au 6 août de l’Organisation internationale pour les migrations). L’Espagne est en train de dépasser la Grèce en nombre d’arrivées par la mer. Les arrivées massives augmentent aussi aux deux frontières terrestres de l’Union européenne au Maroc, sur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Ces chiffres restent encore loin de ceux de l’Italie, 96 400 migrants depuis le début de l’année, mais ils s’y ajoutent. 90 % d’entre eux sont des hommes de 18 à 40 ans originaires d’Afrique subsaharienne.

Lors d’un mini-sommet lundi à Paris avec les chefs d’Etat du Tchad et du Niger, les chefs des gouvernements allemand, italien, espagnol et libyen et le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Emmanuel Macron a parlé d’une nouvelle feuille de route. L’accord signé en 2016 avec la Turquie qui fait dépendre l’Union du bon vouloir du président turc Erdogan a fait long feu. Depuis, d’autres routes ont pris le relais qui ont grossi pendant tout l’été. Il faut désormais selon Merkel et Macron contenir la crise migratoire, l’arrivée en continu de centaines de milliers de clandestins et réduire autant que faire se peut « ses conséquences sur les démocraties européennes ». Mais pourquoi puisqu’ils sont si formidables ? Et que ni les viols massifs, ni les attentats terroristes islamistes, ni le déficit économique sans fond n’ont jamais rien à voir avec eux ? Il paraît que c’est parce qu’en Europe l’invasion des migrants « nourrit et gonfle les populismes ». Et ça c’est vraiment grave.

Macron a proposé l’installation de « hot spots » au Niger et au Tchad. Il s’agit d’identifier et de trier en amont les migrants éligibles au droit d’asile avant qu’ils ne rejoignent l’Europe. Faire le tri entre les migrants économiques et les vrais réfugiés, est-ce bien humaniste et écologique ? C’est la principale proposition et la seule. De gros doutes subsistent sur la volonté politique des pays Africains dans ce domaine. En 2015, l’Union européenne a déjà mis 1,8 milliard d’euros sur la table à destination des pays africains. Pour rien. Ces derniers réclament aujourd’hui davantage.

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4 commentaires

  1. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Donc avec ce plan, en plus des dizaines de millers par mois qui arrivent par la mer et par la terre, il y aura aussi ceux qui seront acceptés sur place et de ce fait probablement se voir offrir le billet d’avion?
    C’est une foutaise qui ne fera qu’ouvrir une nouvelle filière de trafic pour les passeurs dans ces pays corrompus – il suffira de glisser un billet dans la poche du personnel de ces « hots spots » pour obtenir le sésame.
    Les dirigeants de l’UE nous ont déjà prouvé par tous les moyens qu’ils sont non seulement complices de cette invasion, mais qu’ils l’organisent de fait.
    Est-ce qu’ils veulent vraiment maintenant nous faire croire qu’ils ont tout en coup changé d’avis et ont décidé de la freiner?
    Des toutes façons le seul moyen d’arrêter cette folie serait de couper les robinets d’allocations, cadeaux, logements gratuit etc, et de faire comme l’Australie, transférer les nouveaux arrivants (et ceux qui ont déjà réussi leur invasion ici) directement en Arabie Saoudite ou au Qatar. Là on vera un effet immédiat.

  2. Posté par Dupond le

    La robotisation dans le batiment et dans beaucoup de professions manuelles a pour conséquence de laisser beaucoup de nos compatriotes peu qualifiés sur le bord de la route alors je ne pense pas qu’il soit constructif d’augmenter le nombre de misérables . Je me promene dans Marseille centre et découvre chaque jour de nouvelles miseres noires assises la main tendue dans les ambrasures de portes . J’ai entendu un ancien premier ministre dire « ils repeupleront les villages » entendre de telles betises de la part d’un abruti qui a eu la responsabilité de la nation est aberrant , car il y a quelques années je me suis promené en ardeche et haute loire et comme dans tous les départements rureaux la réponse est la meme « il n’y a plus de travail : nos enfants ont été obligé de partir  » . Le remembrement des terres et la modernisation a outrance de l’outil de travail ne permettent plus de faire vivre la majorité des villageois ( plus d’école ,peu de commerce ,voir plus de transport ni de medecin ) …..Vous allez les mettre a faire quoi vos sénégalais misérables monsieur raffarin (sans majuscule) ???

  3. Posté par Gabrielle le

    Les pays africains réclament davantage ? Ben… Normal, puisque le pognon finira comme d’habitude dans les poches des dirigeants gras et corrompus. Chacun le sait.

  4. Posté par Bussy le

    Impossible de les empêcher de venir, par contre, si on leur donne zéro allocation, zéro logement, zéro nourriture, et travaux forcés pour les dealers et qu’on met cinq ans de prison ferme à celui qui les emploie au noir et se fait attraper, vous verrez si l’invasion ne stoppe pas !

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