Espagne: Une mosquée sur trois serait salafiste en Catalogne déclare la police (Vidéo)

Les attaques d’hier n’ont pas surpris nos lecteurs. Un long article d’El Pais en juin 2016 décrivait la progression fulgurante du salafisme en Catalogne, courant auxquels adhèrent 5% des 490 000 musulmans de la communauté autonome. Un rapport de la police (Mossos d’Esquadra) était révélé par le quotidien espagnol pointant 79 mosquées salafistes sur 256 mosquées, contre 36 en 2006. Entre 2012 et 2015, 25 congrès salafistes se tinrent où se réunissent des centaines de fidèles pour écouter les prédicateurs vedettes de la mouvance.

En avril 2016, le cheikh saoudien Saleh El-Maghamsi vint trois jours visiter les mosquées, et pu s’exprimer devant des auditoires importants, jusqu’à 600 personnes à Cornellà. El-Maghamsi, malgré s’être illustré sur Qatar TV en 2011 en expliquant que « aux yeux d’Allah, Ossama Ben Laden est mort avec les honneurs et la sainteté réservés aux musulmans », a pu obtenir un visa de séjour pour prêcher. La police qui le suivit pour écouter ses prêches considéra qu’il ne prononça aucun propos tombant sous le coup de la loi. Un peu comme si Himmler était accueilli en France en 1938 pour faire la promotion du nazisme, mais sans déraper pour prêcher sans encombre.

 

 

 

La responsabilité des attentats repose donc aussi sur les épaules des autorités laxistes, aveuglées par leur idéologie multiculturelle et relativiste, considérant l’islam comme « une religion comme une autre ». Les catalans se réveilleront-ils ? Il est déjà bien tard.

Pour connaître la situation française lire l’enquête de 320 pages Mosquées radicales, ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (éditions DMM, 2016).

Source Via CivilWarInEurope

11 commentaires

  1. Posté par Wouly le

    Merci @Alberto Da Giussano pour ces précieuses information concernant les conquêtes de l’islam et de la misère que cela a créer en Espagne

  2. Posté par Alberto Da Giussano le

    Apogée, essoufflement, reflux et reconquête :
    Quelques têtes de pont et autres bases arrière pour razzias furent bien tentées en Calabre, Campanie (sud du golf de Salerne et surtout bouche du fleuve Volturno) et Pouilles, mais elles furent finalement abandonnées ou durement reconquises, l’ultime étant celle du Volturno.
    Et pourtant les Napolitains furent particulièrement minables par ailleurs face aux musulmans avec lesquels ils s’allièrent à l’occasion …
    En 838 et 840 des flottes arabe s’avancèrent même en Adriatique jusqu’en Istrie et aussi le long des côtes tyrrhéniennes, dévastant et occupant quelques temps Brindisi, Bari et Tarente et infligeant de lourdes pertes aux Vénitiens.
    En 846 une incursion eu même lieu jusqu’à Rome qui pillât et endommagea la grande église de Saint-Pierre ce qui causa une grande affliction dans le monde chrétien. En 876 des bandes arabes semèrent à nouveau la désolation dans les environs de Rome.
    Mais l’Empire byzantin finit par se ressaisir et réagit partout vigoureusement coté Adriatique reprenant les têtes de ponts et expulsant les barbaresques, tandis qu’ailleurs les seigneuries lombardes allaient partout réagir (au besoin contre la mollesse et la veulerie des napolitains) en ayant recours il est vrais à de redoutables mercenaires venus de Normandie.
    Une fois que ceux-ci se soit imposés dans tout le sud de l’Italie il ne fallut pas plus de 30 ans (1061-1091) à l’un des leurs, le Comte Roger, pour reconquérir la Sicile.

    Épilogue :
    Ensuite, et comme en Espagne, les descendants des anciens vainqueurs maures, après maintes révoltes en furent progressivement expulsés ou partirent d’eux même pour pouvoir rester fidèles à leur foi.
    Il est à noter que c’est dans la ville de Lucera, dans les Pouilles, que l’Empereur Frédéric II implanta les derniers irréductibles après une ultime révolte de ceux-ci, qui bien que restant musulmans, devinrent ses mercenaires les plus dévoués et ceux qu’il préférait utiliser car ils ne faisaient preuve d’aucune faiblesse et d’aucune pitié quand il s’agissait de tuer des chrétiens.
    Ce Frédéric II de Hohenstaufen, roi des Romains, roi d’Allemagne, roi d’Italie, roi de Sicile, roi de Chypre, et roi de Jérusalem, … que Le pape Grégoire IX appelait « l’Antéchrist » s’en servit notamment dans le nord de l’Italie contre la deuxième Ligue Lombarde où leur férocité lui permis de l’emporter contre celle-ci au prix d’épouvantables atrocités et massacres.
    La ville de Lucera fut rasée et sa communauté musulmane, redoutée partout alentours, dispersée et anéantie lors de la croisade commandité par le Pape Urbain IV, croisade qui se termina par conquête de ce qui allait devenir le Royaume des Deux-Siciles par un frère de Saint-Louis (Charles d’Anjou) sur les héritiers de Frédéric II déclarés hérétiques par la papauté.
    La cathédrale de Lucera, du XIIIe siècle, construite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée, est l’un des plus beaux fleurons de l’art gothique angevin :
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/94/The_Duomo_of_Lucera.jpg
    Il est à relever également que ce Frédéric II est présenté comme un modèle d’humanisme, de tolérance et d’intelligence … par ‘’l’intelligentsia’’ et la franc maçonnerie.

    Par la suite il n’y eu plus que deux invasions musulmanes en Italie avant celle actuellement en cours via Lampedusa et bénie par le ‘’Pape’’ François I (des tdc).
    La première commença le 28 juillet 1480 et concerna la seule ville d’Otrante dans les Pouilles. Elle fût le fait des Ottomans qui y firent un grand massacre et 800 martyres (avec un épisode miraculeux certifié durant ce massacre) dont on peut voir les restes à la cathédrale d’Otrante.
    Les Ottomans voulaient établir à Otrante une tête de pont pour conquérir le Royaume des Deux-Siciles mais ils en furent chassés le 13 octobre 1481 par le Roi de Naples (Ferrante).
    La deuxième invasion fut encore plus pernicieuse … il s’agit des ‘’troupes françaises’’ du général Juin composées essentiellement de nord africains qui remontaient la péninsule et s’y firent particulièrement remarquer par leur cruauté et d’innombrables viols, les “marocchinate”, restées de sinistre mémoire.
    Il est à noter que le fameux général Juin ne fit rien pour les en empêcher bien au contraire et que d’ailleurs une fois ses troupes arrivées de l’autre côté du Rhin il continua à les y encourager à ‘’métisser’’ le sang allemand …VÉRIDIQUE !

    Bien sûr ce petit résumé historique n’est qu’un condensé que j’ai extrait d’ouvrages nombreux, sérieux et … passionnants.
    Parmi ceux-ci je me dois de citer le principal :
    – ‘’La Sicile Islamique’’ d’Aziz Ahmad éditions Publisud, excellent petit ouvrage.
    Je n’en dirais pas autant pour celui de l’exécrable franc-maçon, Jacques Benoist-Méchin, qui a commis un pavé fastidieux autant qu’insultant pour les catholiques en général et les italiens du nord en particulier : – ‘’Frédéric de Hohenstaufen – Le rêve excommunié’’ aux éditions Perrin.

  3. Posté par Alberto Da Giussano le

    @ Panache l’Écureuil,

    « Maurus = Africain » … Oui et non.
    Maurice est un prénom masculin. Son étymologie est latine : de Mauricius, qui indique une coloration foncée ou une origine ethnique « maure » (Wikipedia).
    Les maures étant cependant bien les africains autochtones, mais berbères et non négroïdes, du Maghreb.
    Plus tard l’Émirat Aghlabide d’Ifriqiya (Tunisie actuelle et alentours) rendra bien la nuance africaine qui différenciait le Maghreb de la Cyrénaïque et de l’Egypte réputées orientales plus qu’africaines.

    Cet Émirat Aghlabide d’Ifriqiya fût d’ailleurs pendant un temps fortement lié à une île de mon pays, l’Italie : la Sicile.
    Je me suis aussi longuement intéressé au cas de la Sicile, un temps sous occupation musulmane comme l’Espagne.
    Et là aussi, au terme d’une épopée passionnante, même conclusion (mais suivant des modalités différente) : comme dit, l’eau et l’huile ne s’y fusionnèrent pas :

    Prologue :
    Une large partie de l’Italie du sud (dont la Sicile) resta longtemps partie intégrante de la seule survivance sans rupture dynastique et culturelle de l’empire Romain antique : l’Empire Byzantin (ou Empire Romain d’Orient) avec pour l’Italie son exarchat de Ravenne.
    Il est à noter qu’elle resta naturellement longtemps et en partie de tradition religieuse Grecque Orthodoxe.
    C’est en 652 qu’eu lieu une première razzia partie de Syrie vers l’Italie, et plus précisément vers la Sicile. Puis en 667 une seconde depuis l’Égypte commanditée par le fondateur de la dynastie Omeyyade.
    Ensuite, alors que les Arabes finissent de conquérir l’Afrique du nord leurs raids se multiplies vers la Sicile et les autres îles de la Méditerranée, tous territoires byzantins.
    Raids qui pouvaient tantôt être très fructueux pour eux, tantôt catastrophiques.
    L’île de Pantelleria (Cossyra) fut occupée en 700, ensuite des expéditions d’envergure partent d’Ifriqiya (la Tunisie et alentours) dans le but de conquérir la Sicile, la première en 740.
    Ensuite quasiment plus rien pendant les débuts de la période Abbasside entre 753 et 800.
    Puis, alors que la Crète fut quelques temps conquise (et devint un centre de piraterie) les raids reprennent alors qu’un certain Euphémius, commandant de la marine byzantine, a trahi l’empire Romain d’Orient par ambition car il veut devenir ‘’Empereur de Sicile’’ quitte à s’allier aux musulmans.
    En juin 827 l’émir Aghlabide d’Ifriqiya décide donc d’envoyer une très importante flotte à la conquête de la Sicile à laquelle s’est joint le renégat Euphémius.
    Ils débarquent à Mazara et battent l’armée byzantine.

    Conquête musulmane de la Sicile :
    Depuis cette tête de pont la conquête de l’île commença, et fut très longue et très difficile pour les musulmans contrairement à ce qui s’était produit en Espagne, mais il faut dire que le contexte ethnico-religieux n’y était pas le même.
    Quant à Euphémius il fut massacré par les habitants de Castrogiovanni (la plus formidable forteresse de l’île) qui après avoir feint de se soumettre lui firent payer sa trahison.
    En 868 c’est Malte qui tombe aux mains des Aghlabide d’Ifriqiya, tandis que la conquête de la Sicile se poursuit ponctuée d’importants revers pour les Musulmans, de révoltes terriblement meurtrières, de famines … et aussi de conflits entre les différentes communautés musulmanes (Arabes, Berbères, …).
    Ce n’est qu’en 902, soit après près de trois quart de siècle, que la Sicile ne fût qu’à peu près complètement conquise (car il y reste de nombreuses zones en état d’insoumission dans l’intérieure).

  4. Posté par LeTaz le

    Et […] Rajoy qui utilise ce drame pour sa propagande mondialiste: le terrorisme est la priorité no1 de l’union européenne, c’est un problème mondial qui doit être traité mondialement… Traduction pour les incultes: pour ne plus avoir d’attentat il faut un gouvernement mondial! Puis cette fripouille sort le couplet habituel sur la solidarité entre les peuples, nous sommes tous unis contre le terrorisme, bla bla bla, bla bla bla.

    Alors que cette charogne est le premier responsable de cet attentat, en premier lieu c’est lui qui défend l’invasion migratoire dans son pays et en second lieu, c’est lui le responsable du fonctionnement de la police et des services de renseignements qui n’ont pas été foutus de détecter et d’empêcher ces islamistes d’agir!

    Quant aux idiots congénitaux qui vont déposer des fleurs et des bougies, ils feraient mieux de se révolter contre le gouvernement et de mettre au pouvoir des gens qui défendront réellement leurs intérêts!

    C’est quoi la prochaine connerie, un match de foot commémoratif entre le Barça et le Real contre le terrorisme avec 80’000 connards qui iront verser une larme en allumant leur briquet???

    Zéro musulman = zéro terroriste islamiste, cela s’appelle un principe de précaution!

  5. Posté par Sergio le

    Vous m’en voyez ravi, moi qui croyais stupidement que toutes les mosquées étaient salafistes, alors qu’il n’y en a que deux sur trois. Nous voilà pleinement rassurés.

  6. Posté par Panache l'Écureuil le

    Un grand merci, Alberto Da Giussano, pour toutes ces informations.
    J’ai lu dans le dictionnaire que le mot Maure ou More vient du latin Maurus = Africain.
    Donc la Mauritanie serait le pays des Africains? Merci de nous éclairer sur tout cela, si vous voulez bien!

  7. Posté par SD-Vintage le

    Il faut un attentat pour en parler. Honnêteté des médias…

  8. Posté par Alberto Da Giussano le

    Partie IV :
    En fait les morisques ne renoncent ni à leurs habitudes et modes de vies (langue comprise), ni à l’Islam (même s’ils se servent des églises comme de … mosquées), et surtout, ce qui préoccupe le plus les souverains espagnols, ils espèrent toujours un retour et une aide de leurs frères d’Afrique du nord ou de l’Empire Ottoman -alors en plein essors- pour prendre leur revanche.
    La ‘’discrétion’’ est cependant recommandée aux Musulmans, officiellement convertis, par leurs guides spirituelles en terres chrétiennes.
    Pourtant de nombreux soulèvements armés de ceux-ci se produisent au cours du XVIème siècle, dès 1502 à Grenade, puis en 1526 à Valence, et surtout de 1568 à 1570 dans ce qui sera appelé la « deuxième guerre de Grenade », consécutive à la volonté de Philippe II d’imposer véritablement la conversion ‘’fictive’’ de 1425.
    Vaincus les morisques ne désespèrent pourtant pas de recevoir un soutien de l’étranger et, en 1575, ceux de l’Aragon vont même jusqu’à demander des armes au gouverneur français du Béarn, en 1580 des morisques grenadins nouent des contacts au Maroc, en 1601 ceux de Valence renseignent les barbaresques d’Alger …
    Philippe II et son successeur ont donc toutes les raisons de douter de la fidélité de leurs sujets morisques, qui ont, à l’évidence, le sentiment d’appartenir au camp des ennemis de l’Espagne, ce sentiment n’étant d’ailleurs que la matérialisation de la défiance réciproque qui s’était instaurée au fil des siècles entre Chrétiens et Musulmans ; le trinitaire Pablo Aznar y Lafuente ne les avait-il pas décrit comme « des fils et des familiers de Satan … menteurs et cauteleux, nés avec le mensonge dans la bouche et le vol dans la main … ».

    Épilogue :
    Toute conversion se révélant impossible et l’unité du royaume se trouvant mise en question, l’expulsion est décidée par Philippe III en août 1609.
    Dans l’ensemble l’opération, qui a été minutieusement préparée, s’effectue dans l’ordre et plus de 300 000 morisques, dont le départ va s’étaler jusqu’en décembre 1613 pour la région de Murcie, prennent ainsi la mer pour être débarqués à Oran, possession espagnole depuis 1509.
    De là, ils vont se disperser ensuite en Afrique du Nord ou dans l’Empire Ottoman.
    C’est à l’issue du Conseil d’Etat réuni le 20 février 1614 pour entendre le rapport du comte de Salazar, chargé de l’opération, que l’expulsion est considérée comme officiellement terminée.

    Source : Histoire de la Reconquista, de Philippe Conrad, Que sais-je ? N° 3287 puf.

  9. Posté par Alberto Da Giussano le

    Partie II :
    Aucun compromis religieux ne fut possible pendant toutes ces années.
    Là où ils avaient le pouvoir les musulmans régnaient en maîtres et firent de leurs conquêtes des parties intégrantes du monde musulman.
    Idem pour les chrétiens en territoire chrétien reconquis, avec entre les deux zones une sorte de no man’s land quasi désert.
    En territoire musulman subsistent quelques noyaux de populations chrétiennes autochtones, appelées ‘’mozarabes’’, qui après parfois quelques révoltes héroïques, vont en s’étiolant (je ne parlerais pas pour l’instant d’une troisième communauté religieuse qui, au début, fut la première à cautionner, à bénéficier et à se réjouir de la situation …).
    De même manière subsistèrent en territoire reconquis des populations musulmanes, les mudéjares, qui contrairement au plus grand nombre des leurs ne s’étaient pas repliées vers le sud et qui continuaient à pratiquer leur religion, leurs coutumes et à parler leur langue et aussi un ‘’algarabia’’, mélange d’arabe et de castillan, devenu ‘’charabia’’ dans notre langue.
    La démographie de ces communautés devint de plus en plus déclinante du fait de la démoralisation d’avoir été vaincues.
    Mais après qu’ils eurent définitivement perdu le dessus en 1492, du fait de la Reconquista, qu’advint-il de ceux qui n’ayant pas fui en territoires encore musulmans, se retrouvèrent du jour au lendemain de la position de conquérants dominants à celle, avéré, de vaincus soumis ?
    C’est ce que je m’en vais vous expliquer.

    Partie III :
    Tout d’abord les souverains espagnols, Isabelle et Ferdinand, s’engagèrent à respecter les croyances et coutumes des Musulmans restés en leurs royaumes et … mirent en demeure les nombreuses communautés juives de se convertir dans un délai de quelques mois ou de quitter l’Espagne (décret de l’Alhambra, édit d’expulsion des Juifs, signé le 31 mars 1492 par les Rois catholiques à l’Alhambra de Grenade, trois mois après la prise de cette ville aux Musulmans ), ce qui fut fait, avec pour date butoir le 9 Av, selon le calendrier hébraïqur ; date anniversaire de la destruction des premier et second Temples de Jérusalem.
    Fait sur lequel je ne reviendrais pas (enfin pas sur ce remarquable site suisse, lequel est assurément infiniment courageux mais … pas suicidaire pour autant).
    En fait le clergé catholique comptait sur le temps pour convertir et intégrer les musulmans et espérait réaliser ceci dans les plus brefs délais.
    Seulement les musulmans forment une communauté dotée d’une très forte identité qui persiste à vivre selon ses pratiques, ses mœurs et les coutumes du monde islamique.
    Si bien que Charles Quint promulgue, le 4 avril 1525, un édit proclamant l’unité religieuse du royaume dont tous les habitants doivent désormais être catholiques.
    Il ne reste désormais aux musulmans que le choix entre l’expulsion ou la conversion, un décret général d’expulsion étant promulgué pour fin 1525.
    Seuls quelques croyants intransigeants choisirent alors de partir, quelques groupes rebelles prirent le maquis dans la Sierra de l’Espadan (ils en seront délogés en 1526), mais la grande majorité se résigne à feindre d’accepter le baptême.
    Un délai de quarante ans est par ailleurs accordé à la minorité musulmane pour s’assimiler complètement.
    L’Espagne compte alors environ huit millions d’habitants, dont trois cent mille morisques -c’est ainsi que seront appelés les musulmans ‘’convertis’’ (pour les juifs on parle de marranes) – mais cette conversion forcée ne trompe personne et une défiance durable, pour ne pas dire une haine certaine, s’est désormais instaurée entre les habitants chrétiens et ceux qu’ils appellent ‘’moriscos’’.

  10. Posté par Alberto Da Giussano le

    Si cela vous intéresse je post ici un petit résumé sur une page d’Histoire passionnante mais dont certains ont imposés une image complètement falsifiée et mensongère digne des totales inversions de la vérité dont ils sont coutumiers.
    Que ceux-ci veuillent en quelque sorte redonner une seconde chance à un ‘’Al-Andalous’’ purement mythique mais dans les faits complètement failli pour ce qu’il en est de la réalité historique, quoi de plus naturel, c’est peut-être inscrit dans leurs gènes (en tout cas cela l’est dans la doxa de la  »gôche » et des loges maçonniques), et en tout cas preuve est faite que ça l’est dans leur volonté comme un impératif messianique aussi ancré qu’une sorte de revanche qu’il aurait à prendre sur le monde Chrétien et Européen, sur l’Histoire, et sur la date fatidique d’un certain 9 Av (de calendriers pour lesquels nous sommes aujourd’hui le  »27 Av 5777 » ou le  »as-sabt: 26. Dhu l-Kada 1438 »).
    Mais commençons par le commencement …. Commençons par parler de cet ‘’Al Andalous’’ qu’ils voudraient ressusciter et étendre à la majeure partie de l’Europe, France en priorité, mais aussi Italie, Suisse et … Espagne.

    Partie I :
    Bien, donc en 711 des musulmans en grandes majorité berbères comme leur chef Tarik ibn Ziyad, mais parmi lesquels quelques clans d’orientaux, surtout arabes, jouent un rôle prépondérant, traversent le détroit de Gibraltar, écrasent l’armée wisigothe, prennent Tolède et y proclament la souveraineté du calife Omeyyade de Damas.
    Puis en quelques années ils prennent le contrôle de toute la péninsule ibérique, sauf des régions montagneuses du Nord … qui à vrai dire ne les attiraient guère.
    Sur la rapidité et la facilité avec laquelle ils ont pu réaliser cette conquête une raison déterminante est le plus souvent soigneusement occultée ; raison sur laquelle je reviendrais.
    Par la suite leur progression se poursuivra par la conquête de la Septimanie de 717 à 725 (prise de Carcassonne).
    Mais déjà au nord quelques coups d’arrêts stoppent net cette progression.
    Des batailles restées légendaires : d’abord à Covadonga dans les Asturies dès 718 par les wisigoths du roi Pélage (Pelayo), puis en 721 à Toulouse par les Aquitains d’Eudes, duc d’Aquitaine, et enfin bien sûr, après qu’ils eurent à nouveau envahit l’Aquitaine en 732, ils furent vaincus près de Poitiers par les Francs de Charles Martel.
    Ensuite ce sera un long reflux, appelé ‘’Reconquista’’, qui ne s’achèvera qu’en 1492 quand les castillans annexeront l’ultime émirat musulman, celui de Grenade.

    À suivre …

  11. Posté par Léo C le

    Ce qui me sidère est de voir tous ces « modérés », puisqu’il faut faire une distinction, qui dénoncent cette barbarie à chaque fois que ça se produit.

    Cette même distinction ne semble pas utile ailleurs et n’existe que par pure démagogie.

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