Christian Hofer :
Une nation est une communauté humaine ayant conscience d'être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. En tant qu'entité politique, la nation, qui est un concept né de la construction des grands Etats européens, est une communauté caractérisée par un territoire propre, organisée en Etat. Elle est la personne juridique constituée des personnes régies par une même constitution.
(...)
On comprend mieux à la lecture de cette définition à quel point la gauche cherche à nous détruire, spécifiquement Cedric Wermuth qui ne s'en cache même pas.
En outre, pour les lecteurs attentifs, nos journaux ont dernièrement lancé une série d'articles accusant des communes suisses d'être beaucoup trop rigides quant à la naturalisation, jusqu'à parler de harcèlement (vous pouvez lire les articles ici, et ici, ou encore ici et ici).
Bien évidemment, les commentaires sont soigneusement filtrés et ces mêmes journalistes se gardent bien d'écrire un quelconque article vilipendant une naturalisation laxiste lorsqu'un naturalisé abuse de notre pays ou est coupable de crimes, comme au Tessin (ou encore ici, et ici ou ici). Mieux même, ils préfèrent cacher l'origine des criminels lorsque cela dérange leur idéologie politique.
Leur but étant évidemment d'essayer de faire pleurer dans les chaumières sur quelques cas tout en inculquant aux Suisses l'urgence d'alléger les exigences lors de la naturalisation. C'est ainsi que l'on instille le rejet de notre identité et le relativisme d'appartenance.
Quant à la nation, gageons que pour ces gens ce mot n'existe même plus.
Nos remerciements à Jeune Athéna
Le Multi-Kulti, c’est comme en cuisine.
Tous les condiments sont bons ;
Mais si on les mélange de façon anarchique, cela devient immangeable.
Essayez la fondue à la cannelle ou le kugelhopf à la mayonnaise.
De nouveau, je me répète, mais quel est l’intérêt final de ceux que vous décriez dans votre bafouille Monsieur Hofer (les socialistes) ? Qu’est-ce que ça leur rapporterait de voir nos civilisations « remplacées » ? Ils feront quoi après ? Se convertir ? Ce n’est pas un peu tiré par les cheveux ? Je précise que je ne suis absolument pas pour les naturalisations à l’emporte-pièce ni pour l’immigration, je suis d’avis que la culture, l’histoire doit être connue et dans une certaine mesure conservée.. je dis bien dans une certaine mesure; parce que sans celle-ci nous serions encore à vivre comme les hommes du Moyen-Âge (je ne parle pas de technologie, mais plutôt des valeurs sociétales, de religion etc.) ! Je suis de celles qui pensent que s’il existe autant de « races » (dans n’importe quelle espèce/genre) ce n’est pas pour rien et qu’il faudrait conserver ces diversités (chacun chez soi) et je n’appartiens à aucun corps politique ! Néanmoins, je ne suis pas certaine que ceux/celles que vous (et d’autres) pointez du doigt en tant que responsables de tout ça, le soient vraiment ! D’autant que dans le fond c’est certain, nous sommes tous semblables (fonctionnons sur les mêmes bases) Nous respirons, nous aimons, nous haïssons, sommes conquérants etc. et ce quelle que soit notre nationalité, notre histoire.. Il n’y a que les formes qui changent et celles-ci sont englobées dans ce que vous appelez « Nation » ! D’ailleurs, celles-ci n’ont eues de cesse de se voir modifiées (suite à des révolutions, guerres etc.) depuis des millénaires ! Il en ira également ainsi pour le futur… Je pense que le « problème » posé à ce jour est d’une autre nature que celle d’accuser simplement un parti plutôt qu’un autre…
@ OURS
Et oui, on ose nous faire croire, ainsi que vous le dites que nous partageons avec des personnes de multiples origines culturelles et linguistiques le même destin. Alors qu’il faut des siècles pour que cela s’accomplisse A LA CONDITION que la nation les aide réellement à s’intégrer.
Mais la nation n’aide plus à l’intégration, aujourd’hui. Elle encourage, elle encense les différences, les particularités, elle les conforte et elle dénigre ce qui a fondé sa propre société. Comment des « nouveaux venus » peuvent y adhérer dans ce cas.
Malika Suter Soler exprime très bien cette » invitation » à la non intégration dans son livre « décomposition française ».
Mais ce que ne dit pas ou n’ose pas dire cette dame, c’est que lorsque l’on n’intègre plus, c’est que cela repose sur une volonté.
les Erythréens appartenant à notre histoire? par le biais de leur arrivée en force? Et la langue? la culture?
Bien entendu, un socialiste est capable de le dire. Et pire encore, un individu lambda est susceptible de le répéter et de le croire après une propagande médiatique savamment orchestrée.
Si vous lisez les commentaires des articles en lien avec les naturalisations, vous verrez que les opposants sont immédiatement traités de « fachos » et c’est là sans nul doute l’une des victoires de la gauche: faire gober à l’électorat que tout opposition à son idéologie devient du fascisme (alors que cette logique est elle-même fasciste puisqu’interdisant toute contradiction).
Je crois que l’un des fondements du problème sont ces sophismes communément employés par la gauche qui font en sorte qu’il n’existe plus aucune logique.
« Une nation est une communauté humaine ayant conscience d’être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. »
C’est là la définition d’une « nation d’intention ».
Une construction avant tout conceptuelle, récente, relativement rare et fragile du fait de sa complexité.
Ou alors, il faut comprendre par « communauté humaine », le socle de base qui est évidemment racial et ethnique.
Car ce qui fonde en effet, avant tout, une nation, c’est ce qui relève de la naissance et qui produit ensuite, naturellement, de l’histoire, de la langue et de la culture.
Comme disait Benjamin Disraeli:
« All is race; there is no other truth ,and every race must fall which carelessly suffers its blood to become mixed. »
http://www.azquotes.com/quote/687758
Et il avait raison.
Parce que, bientôt, on nous dira que nous partageons avec les Kosovars et les Erythréens à peine tombés de l’avion ou du bateau une histoire, une langue et une culture et que nous formons ensemble, de fait, une nation.
Conception qui est, vu de « notre bord », proprement ridicule.