Nommées Senate Bill 415 et Senate Bill 25, les deux nouvelles mesures anti-IVG adoptées lundi par le sénat du Texas déplaisent fortement aux partisans de l’infanticide de masse. Il faut dire que dans cet Etat du Sud, aux « antipodes » de la Sodome new-yorkaise et dont le gouverneur, Greg Abbott, rappelle régulièrement « la sainteté de la vie humaine », les Républicains mènent la vie dure aux enragés de la culture de mort.
« Redonner la parole aux bébés qui ne sont pas nés »
Depuis 2011, en effet, l’Etat ne cesse d’enchaîner les lois visant à restreindre le prétendu « droit à l’avortement ». On se souvient notamment de sa loi HB2, adoptée en 2013, qui limitait ce « droit » à 20 semaines de grossesse et exigeait que les normes de sécurité des cliniques pratiquant cet acte criminel soient révisées à la hausse. Une mesure qui avait fait chuter de 15 % le nombre d’avortements au Texas l’année suivant son adoption. Ce qui n’a pas empêché la Cour suprême des Etats-Unis de l’invalider, en expliquant qu’elle était un « fardeau injuste » sur les femmes exerçant leur droit « constitutionnel » à avorter.
Alors qu’en France, Touraine a rendu gratuite l’IVG pour toutes les femmes en 2013, au Texas, aucun financement public ne peut être utilisé pour l’avortement (sauf en cas de danger pour la vie de la mère, de viol ou d’inceste) et la majorité des hôpitaux refusent de pratiquer cet acte. En novembre dernier encore, les services sanitaires texans adoptaient une loi obligeant les établissements médicaux à organiser des funérailles pour les fœtus victimes d’une IVG, alors que ceux-ci étaient jusque-là considérés comme des déchets biologiques ! Une loi, devait expliquer Abbott, destinée à « redonner la parole aux bébés qui ne sont pas nés ».
C’est avec ce même respect de la vie à naître qu’a été adopté le Senate Bill 415, qui interdit aux parents d’attaquer leur médecin en justice s’ils pensent avoir été mal informés de possibles malformations fœtales. Des procès certes rares, expliquait son auteur Brandon Creighton, mais qui peuvent pousser les médecins à encourager les mères à avorter dès que le fœtus présente un soupçon de handicap. Et surtout, discriminent les enfants porteurs d’une anomalie.
Quant au Senate Bill 25, soutenu, lui, par Charles Perry, il limite l’avortement par « dilatation et extraction » – cet acte particulièrement barbare qui consiste à dilater le col de l’utérus et en extraire le fœtus en le démembrant – aux seuls cas où la certitude est acquise que le fœtus est décédé.
Cet article Le Texas en pointe pour la culture de vie est apparu en premier sur Présent.
Extrait de: Source et auteur
Avec cette loi, ils n’auront pas de problèmes de baisse de natalité et n’auront pas besoin de faire débarquer tout le tiers-monde pour combler le manque de têtes « blondes ». De plus, cela permettra au couple de se responsabiliser vis-à-vis de l’utilisation des produits de contraceptions.