Les petits-enfants d'immigrés doivent pouvoir obtenir le passeport suisse au terme d'une procédure transparente et harmonisée à l'échelle nationale. Des socialistes d'origine étrangère sont montés jeudi au front à Berne pour la réforme soumise au peuple le 12 février.
(ats) Près d'un million de personnes remplissent déjà les critères nécessaires à une naturalisation. Mais nombre d'entre elles ne la demandent pas par peur de l'effort administratif et des coûts. Naturalisé il y a un peu moins de 20 ans de manière ordinaire, le président du PS Migrant-e-s Mustafa Atici se rappelle qu'à l'époque déjà, la procédure était vue par son entourage comme complexe et difficile.
Selon le Bâlois d'origine turque, les choses ont peu changé. S'il y a des cantons exemplaires, d'autres sont peu avenants. Certaines communes ne publiaient même pas d'information concernant la naturalisation sur Internet avant l'intervention du PS alors que Bâle-Ville envoie aux étrangers potentiellement concernés un courrier pour les motiver à demander une naturalisation.
Au moins la troisième génération doit bénéficier d'une procédure facilitée qui simplifie beaucoup les choses, a relevé Apiyo Brändle-Amolo. Dix-sept ans après avoir été naturalisée de cette manière par mariage, la Zurichoise née au Kenya est toujours très fière de pouvoir participer aux décisions politiques de sa nouvelle patrie.
Dans les années 1980, les citoyens de Yougoslavie venaient en Suisse pour gagner de l'argent avant de retourner définitivement dans leur pays. "Aujourd'hui, je ne connais plus aucun compatriote qui souhaite quitter la Suisse, au contraire", constate Florium Kadriu.
Ils se forment, se font construire une maison en Suisse, s'engagent en politique ou dans la société et défendent des valeurs helvétiques comme chaque Suisse. Il est temps que la Suisse change d'attitude à leur égard et profite de ce réservoir de policiers, politiciens ou soldats.
Le pays doit reconnaître ses enfants, a renchéri la conseillère nationale Ada Marra (PS/VD), à l'origine du projet. Le passeport ne sera pas bradé puisque le projet ne facilitera la procédure que pour 2,7% des personnes pouvant prétendre à une naturalisation. Deux tiers d'entre elles sont italiennes et quelques-unes portugaises, espagnoles ou turques. "Cette vieille immigration est bien intégrée dans les faits."
L'affiche de campagne de l'UDC montrant une femme avec une burqa n'a aucun fondement et méprise l'engagement des étrangers de troisième génération en Suisse, a critiqué M. Atici. En attendant l'issue de la votation, le PS Migrant-e-s a répété son appel aux étrangers à faire une demande de naturalisation ordinaire avant le 1er janvier 2018. A cette date entrera une loi bien plus stricte qui interdit notamment le passeport aux personnes sans permis d'établissement.
Le futur de la Suisse ?
Avec une immigration maîtrisée et raisonnable de gens de cultures compatibles et désireux de travailler et de s’intégrer, ce futur semblait pas trop mal !
Avec cette immigration massive de peuplades incompatibles avec nos valeurs, justes capables en très grande majorité de pomper du social, et en plus disposées à imposer sans relâche leur mode de vie complètement arriéré, le futur de la Suisse risque bien de ressembler à celui du Liban, en pire vu que la Suisse sera gravement surpeuplée !
@ El Llanero solitario
Déjà le terme « Suisse d’origine étrangère » est issu de l’article d’origine. Allez donc leur poser la question si vous ne comprenez pas ce que cela signifie! Sur les Observateurs.ch on ne parle pas des Mexicains si vous l’avez remarqué. Nous ne parlons pas des « étrangers » en général mais de certaines ethnies qui sont responsables de crimes violents. Si vous avez connu la Suisse des années 80, vous avez dû vous rendre compte du changement.
Deuxièmement, prétendre que vous êtes le « futur », c’est tout simplement inadmissible et c’est un crachat sur l’histoire de nos aïeux ! Une Suisse subissant une forte immigration africaine ou musulmane ne sera plus la Suisse. Est-ce que vous comprenez cela ?
Dans votre schéma, les Suisses de souche n’existent plus dans votre « merveilleux » futur. Si vous souhaitez modifier ce pays, alors cela signifie que vous ne l’aimez pas! Je vous rappelle que récemment encore, des enfants musulmans voulaient être naturalisés tout en niant nos us et coutumes. Qu’avez-vous à répondre à cela ? Que l’islam va devenir tolérant dans 20 ans ? Qu’il sera respectueux envers les Européens ? Depuis les années 90, l’immigration que subit la Suisse est spécifiquement musulmane. Que va-t-il se passer avec cette loi ?
Vous oubliez que ce pays s’est construit car des Suisses ont eu pris certaines décisions, ont travaillé très durement. Un pays ressemble à sa population, c’est le fruit de son labeur, de son mode de pensée, de ses qualités et de ses défauts. C’est pour cela que la Suisse est ainsi. Nous n’avons eu aucune ressource, aucun accès à la mer. Tout ce que nous avons, nous l’avons mérité !
A El Llanero solitario
Vous n’oubliez pas vos origines, le Mexique. Rien à redire.
Vous écrivez : NOUS (les étrangers donc, si je vous lis bien, qui comme vous n’oublient pas non plus leurs origines) SOMMES LE FUTUR DE LA SUISSE!
Dans vos propos, il manque ceux qui ont la Suisse comme origine ; doivent-ils, contrairement à vous, l’oublier, ne pas s’en référer, ou imaginer que leur terre est ailleurs?
Sans doute qu’un certain nombre adopte comme vous la Suisse sans réserves. Mais on voit aussi des manifestations de Suisses du Kosovo, des Suisses de Turquie et d’autres encore, à Genève ou à Berne, pour des problèmes concernant leur pays d’origine. C’est donc plutôt à eux que vous devriez faire la leçon.
Peut-on m’expliquer qu’est-ce que ça signifie « Suisse d’origine étrangère »? Soit on est Suisse, soit on est étranger, on ne peut pas être les deux, comme on ne peut pas respirer et manger en même temps. Donc, mes enfants qui seront de mère Suissesse 100% pur souche (terme que je ne comprends pas non plus), seront « Suisses d’origine étrangère » juste parce que j’ai des origines étrangères?
Naturalisé? ça veut dire quoi ce mot? Je suis Suisse et fière de l’être, cependant parfois je me sens étranger (Mexicain) et cela à cause des indigènes ou autochtones, qui par leurs phrases méprisables, dégradantes et racistes, insultent, mon intégration, mon chemin de vie et parfois ma culture. Je n’oublies pas d’où je suis originaire, mais je n’oublies pas non plus TOUT ce que la Suisse m’a donné, me donne et me donnera, fruits de mon travail professionnel et personnel ainsi que d’interaction avec la société. Donc s’il vous plaît, arrêtez de mettre touts les étrangers dans le même sac. Cela m’a prit 4 ans pour obtenir la nationalité et je l’ai faite pour me sentir enfin chez moi, car c’est mon pays ici, que ça vous plaise ou pas. Je suis un bon citoyen, répétiteur d’espagnol, aimant la fête fédérale et les combats des reines, polyglote dont deux langues nationales,défendant MON PAYS quand la racaille parle mal d’elle et déterminé à prendre les armes pour la défendre contre des possibles envahisseurs. J’ai toujours aussi mon passeport Mexicain, non pour avoir le choix si jamais un jour va mal ici, mais pour respect de mes racines et de mes ancêtres; d’un autre côté, je vous parie que je connais mieux la politique, la gastronomie, la géographie et l’histoire Suisse que d’autres compatriotes qui ne sont pas issus comme nous du tissu migratoire. Arrêtez de nous considérer comme des Sous-Suisses, on vous apporte plus de ce que vous ne pouvez voir et croire. Cela me rend malade de voir comment vous traitez les étrangers dans ce pays et ce que vous écrivez comme commentaire ici ou dans le web. NOUS SOMMES LE FUTUR DE LA SUISSE! Donc je vote oui.
D’abord, la gauche essaie de donner le droit de vote communal/cantonal aux étrangers. Ça ne passe pas partout, alors ils décident de brader le passeport suisse. Le PS est en manque d’électeurs, il veut en fabriquer.
« Mais nombre d’entre elles ne la demandent pas par peur de l’effort administratif et des coûts ». En tant que suisse ayant effectué son service militaire j’ai sacrifié 330 jours pour mon pays. Que d’efforts et quel coût! La naturalisation facilitée est clairement discriminatoire à mon égard.
Marrant ces socialistes qui se veulent internationalistes, mondialistes, qui haïssent les nationalistes…. et qui se battent pour avoir une nationalité de plus !
Le minimum pour un naturalisé qui veut faire de la politique en Suisse, c’est de ne pas être double national.
Ils exigent…ben voyons….
Et bien exigeons que NON…puisqu’ils conjuguent ce verbe à tous les temps…..
Alors que nous devrions accorder la naturalisation uniquement à des gens qui sont suisses de cœur, des gens qui connaissent notre histoire et partagent nos valeurs !!!
La mafia internationaliste est en train de nous imposer son ignoble philosophie du droit du sol, alors que le bon sens c’est le droit du sang ! Le droit du sol c’est la perte d’identité d’un pays, une arme au service du mondialisme dans la destruction des états nations !
Nous devrions également interdire la double nationalité, on est suisse ou on ne l’est pas. Les gauchistes et les mondialistes n’arrêtent pas de parler d’égalité, qui a-t-il de plus inégal que le fait d’avoir des gens qui bénéficient de deux nationalités alors que les natifs de souche n’en n’ont qu’une ???!!!
C’est un fait qu’actuellement, la majorité des personnes concernées est d’origine européenne et de religion chrétienne. Mais dans 25 ans ? Les bébés d’immigrés qui naîtrons à ce moment là risquent d’être essentiellement Arabes ou Africains, musulmans, et pas forcément bien intégrés vu leur religion et leur propension au communautarisme. Mais la loi, si elle passe, sera toujours valable et donc offrira le passeport suisse à des personnes qui n’auront rien fait pour le mériter.
3ème génération et toujours pas Suisse…même pas par mariage, trousième génération de mariages entre Portugais, kosovars ou même Italiens. J’en connais à la pelle.
« Peur de l’effort »
Après 3 générations et peur de l’effort…
Manque d’intégration.
2,7% de loyaux et fiers soldats Suisses! 2,7% de multinationaux qui selon la situation profiterons un maximum comme disait le cineaste espagnol au passeport Suisse.
Le Suisse Suisse lui il n’a qu’un passport, il ne peut voter que là, il ne peut pas profiter financièrement des avantages de sa double, triple ou quadruple nationalité.
Ou est l’égalité?
« Ils se forment, se font construire une maison en Suisse, s’engagent en politique….. » Et avec un tel engagement, un petit effort administratif de plus pour obtenir la naturalisation est trop demandé ? Mais ces socialistes nous prennent vraiment pour des billes. Surtout Mme Marra qui nous parle soit de la Suisse de sa jeunesse, qui n’existe plus, soit de la situation actuelle, donc le soi-disant 2,7% de la population qui en profiterait. Mais c’est le futur que nous regardons pour nous prononcer ! Regarder le futur, c’est ce qu’une conseillère nationale devrait faire si elle était honnête.