Proposition de réforme de l’Union européenne : vers l’ère des coopérations

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Auteur et source : Stefan Versac, bdVoltaire 5 octobre 2014

Proposition de réforme de l’Union européenne : vers l’ère des coopérations

Kozzi
Le 5 octobre 2014

Pourquoi une réforme de l'Union européenne (UE) ? Pour enfin respecter le vote de 2005 du peuple français et ainsi mettre fin à l'expérience calamiteuse de cette UE.

Pourquoi une réforme de l’Union européenne (UE) ? Pour enfin respecter le vote de 2005 du peuple français et ainsi mettre fin à l’expérience calamiteuse de cette UE. Pour protéger les peuples, les cultures et les démocraties européennes, car le monde veut que la France et les pays européens demeurent eux-mêmes et cessent de se suicider dans le terrain vague mondialiste. Et pour offrir au monde une alternative culturelle et économique contre l’ultra-libéralisme 1 mondialiste absurde suivi depuis plusieurs décennies par des dirigeants emprunts de dogmatisme idéologique quasiment fanatique.

À cette fin, les quatre principes fondamentaux suivants seront absolument nécessaires :

1) Une réforme pour s’engager dans une nouvelle ère : celle des coopérations culturelles, politiques et économiques des différentes nations, sans volonté de les uniformiser mais au contraire de les protéger toutes, en les considérant de manière égale. Pour mettre fin au super-État et à la concurrence sauvage et insensée actuelle dans tous les domaines, entre tous les pays et les individus, et rétablir les démocraties et nations libres, dans le cadre de patriotismes ouverts et respectueux, et d’échanges équilibrés.

2) Subsidiarité : minimisation des échelons politiques et administratifs. Donc pas de traités supérieurs aux Constitutions des États, pas de traités qui fixent une politique socio-économique unique et indépassable. Ainsi, il en serait fini des décisions d’un « Conseil européen » prises à la majorité qualifiée, c’est-à-dire qui impliquent que certains États se voient imposer des décisions contre leur intérêt national. Mais il faudrait plutôt bâtir une sorte de forum, dans lequel tous les États membres pourraient coordonner et prendre des mesures communes s’ils le désirent ou non. La Commission européenne deviendrait un organe consultatif, par exemple sur les statistiques et les normes.

3) Préférence locale et patriotisme économique : il y aurait préférence locale, nationale, jusqu’à la préférence communautaire, ce qui permet de favoriser les productions agricoles, industrielles, technologiques, culturelles, locales, donc l’emploi et la croissance (relocalisation économique et écologique).

4) États rétablis dans toutes leurs prérogatives nationales régaliennes. Les monnaies nationales seraient rétablies pour la flexibilité et la robustesse de ce système. Une monnaie commune (pas unique) permettrait de lier les monnaies nationales entre elles face aux monnaies extérieures. Les frontières intérieures seraient aussi rétablies pour permettre aux peuples, via leurs États, de contrôler les flux fondamentaux : l’immigration, les marchandises, le commerce et les capitaux. Sur le social et le libéralisme : si la protection des plus faibles est le fondement majeur de la civilisation, celle-ci implique également la volonté d’en faire des citoyens autonomes. Le social ne doit pas devenir assistanat et décourager les gens de toute volonté d’entreprendre, dans une concurrence loyale.

L’idéal serait que Marine Le Pen puisse faire ces propositions à tous nos partenaires en 2017, après son élection, pour une nouvelle renaissance française et européenne.

Auteur et source : Stefan Versac, bdVoltaire 5 octobre 2014

  1. Ultra-libéralisme : politique de libéralisation économique et culturelle, d’effondrement des démocraties et des États-nations, voulue par les USA et leurs valets depuis 1989, et menée via des organismes supranationaux et non démocratiques comme l’UE et l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

Un commentaire

  1. Posté par Kerbrat jean Yves le

    Au Portugal il n y a que 0,1pour cent d émigrés car l état ne leur donne rien.
    En France les gens ne veulent plus que leurs impôts payent des émigrés qui n ont rien de réfugiés politiques et crée des problèmes de sécurité.
    Il faut renvoyer chez eux les émigrés dont désormais les pays sont en paix.
    Évidemment pas les vrais réfugiés politiques
    Pour vider les prisons ,il faudrait passer un accord avec leur pay d origine pour qu une fois condamnés ils effectuent leur peine de prison dans leur pays et nous verserions une pension à ce pays qui reviendrait sans doute moins chère qu en France et cela devrait calmer des ardeurs
    Bonne journée

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